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L’impact des matériaux de façade sur le bilan carbone des bâtiments

Inspiration 17 Fév 2025

Les matériaux bas carbone mis en œuvre sur les façades jouent un rôle décisif dans la réduction de l’impact environnemental des bâtiments. Avec l’innovation NÉOMINÉRAL®, Orsol propose une solution de parements haut de gamme compatible avec les projets de construction à faibles émissions carbonées.

Le principe du bas carbone

Quartier, architecture ou encore équipement bas carbone : tous ces projets ont en commun la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) tout au long du cycle de vie.

Comment évaluer l’impact environnemental des matériaux ?

À l’échelle d’un matériau, le cycle de vie s’étend depuis sa collecte ou son extraction jusqu’à son recyclage, sa valorisation ou encore son réemploi après la destruction du bâtiment.

Entre-temps, le matériau aura été transformé, selon des procédés plus ou moins énergivores et/ou polluants. Il aura été transporté moyennant un bilan carbone inévitablement plus élevé pour les ressources géographiquement éloignées du site de construction.

Le matériau bas carbone par excellence est celui qui est produit localement, reste peu transformé et peut être facilement revalorisé en fin du cycle de vie. Les conditions de pose ne sont pas non plus anodines.

Les chantiers exemplaires en la matière jouent beaucoup sur l’assemblage hors site permettant de réduire les contraintes et les délais, et par conséquent les aller-retour carbonés des professionnels.

Le poids des matériaux dans l’empreinte carbone du bâtiment

À l’échelle du bâtiment, les matériaux ont un impact prépondérant. Les moins éco-responsables présentent des processus de production gourmands en énergies fossiles et en eau. C’est le cas de l’aluminium et de l’acier qui présentent une consommation élevée en énergie et en eau pour le refroidissement des installations. Le recours à des métaux issus des filières du recyclage est un bon moyen de minimiser cette empreinte.

Il est aussi possible de mobiliser des matériaux dont le processus de production initial est plus vertueux. Les matériaux biosourcés et géosourcés comme le bois et la pierre naturelle en font partie. Privilégier ces ressources localement disponibles est un levier incontournable pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Le rôle de la façade dans la réduction des émissions carbonées

Le poids carbone de la façade a été estimé entre 8 % et 25 % de l’empreinte totale du bâtiment. Une part considérable calculée sur la base de plusieurs projets de construction de logements collectifs et de bureaux, dans le cadre d’une étude de l’Institut français pour la performance du bâtiment (Ifpeb) et le cabinet de conseil Carbone 4, publiée en 2022.

Il ressort de cette étude plusieurs axes d’amélioration du bilan carbone à partir de la façade. L’intégration de matériaux moins carbonés est naturellement encouragée, ce qui souligne l’impact environnemental du type de revêtement extérieur, mais les choix architecturaux pèsent aussi dans la balance.

Les parois vitrées sont à la fois plus carbonées et moins décarbonables. Autrement dit, les perspectives d’optimisation sont plus faibles sur un bâti généreusement vitré. L’architecture traditionnelle semble ici tirer son épingle du jeu avec des façades économes en vitrage et employant des matériaux localement disponibles.

Les exigences du seuil 2025 de la RE2020

La réglementation environnementale RE2020 prévoit de nouveaux seuils d’émission applicables progressivement d’ici 2031 pour encourager les constructions bas carbone. L’objectif est de réduire de 30 % les émissions de GES du secteur.

La façade et ses menuiseries extérieures font partie des lots pris en compte dans le calcul de l’indicateur IC construction pour évaluer l’impact des produits et des équipements d’un chantier de travaux sur l’environnement.

Entre 2022 et 2024, la valeur maximum de l’IC construction d’une maison était de 640 kilogrammes équivalent CO2 par mètre carré (kg éq CO2/m²).  Elle passe à 530 kg éq CO2/m² pour la période 2025 – 2027, pour atteindre les 415 kg éq CO2/m² à l’horizon 2031.

NÉOMINÉRAL®, le parement Orsol compatible avec l’approche bas carbone

Orsol, spécialiste du parement haut de gamme made in France, propose des solutions créatives et innovantes valorisant les architectures de caractère et le charme unique de la pierre naturelle. Grâce à la composition et aux conditions de production de son matériau NÉOMINÉRAL®, Orsol propose une alternative pour les façades de bâtiments bas carbone.

Composé à 99 % de matières d’origine minérale, ses différents coloris sont obtenus grâce à des pigments naturels. Le procédé de production à froid, basé sur la réaction pouzzolanique, permet de maintenir un niveau d’émission en CO2 réduit. Les déchets et l’eau de fabrication sont entièrement recyclés.

La fabrication en Nouvelle-Aquitaine allège les émissions du facteur transport. Les fournisseurs d’Orsol sont tous européens et 93 % sont basés en France. Le système de pose, validé par le CSTB, est simple et conforme aux exigences de performances attendues dans le domaine de la construction.

NÉOMINÉRAL® répond ainsi au besoin en matériaux bas carbone capables d’accompagner le renforcement des exigences en matière d’impact environnemental du bâtiment.